Calendrier de l'avent - Jour 4: sylvothérapie

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Si vous nous suivez au jour le jour pour découvrir nos pépites de l’avent, merci ! Vous devriez donc lire cet article un dimanche, et nous avons pensé que ce serait une bonne journée pour vous parler de la sylvothérapie. 

 

 

Sylvothérapie, késako ?

 

Le terme vient de silva, qui en latin veut dire forêt. C’est une pratique qui nous vient du Japon, et qui consiste à s’immerger dans la forêt, d’y pratiquer des respirations en pleine conscience, de s’y promener, ou même, d’enlacer des arbres… oui, oui, tout cela, et pieds nus, s’il vous plaît !

C’est donc une technique de méditation et de relaxation qui permet au pratiquant de recevoir l’énergie des arbres, par le contact, la respiration, la vue… 

 

 

Un art de vivre aux bienfaits prouvés scientifiquement :

 

Vous trouverez la liste des études scientifiques en bas de l’article, la plupart sont en anglais, mais continuez votre lecture et nous vous en ferons une petite synthèse !

   Premièrement, les études démontrent toutes des bienfaits sur les plans psychologique et physiologique, et des efficacités redoutables contre la dépression, les états anxieux, avec notamment une réduction de la pression artérielle, du taux de cortisol, et des pensées négatives.

   La sylvothérapie aide aussi à mieux dormir, à se concentrer, et renforce le système immunitaire.

 

 

Nos cinq sens en action

 

La vue

 C’est surement un des premiers sens à être stimulés par une belle sortie en forêt.

Les yeux ne se lassent pas des couleurs vertes, et, associées au bleu du ciel (si vous avez de la chance de vous promener un jour de beau temps !), ces couleurs rassurent la partie primitive de notre cerveau.

En effet, quel meilleur endroit que la forêt pour se nourrir ? Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs ne diront pas le contraire !

De plus, le vert est connu en chromothérapie pour apaiser les émotions.

En plus des couleurs, vous pourrez compter sur les belles formes fractales naturellement présentes dans la nature pour vous détendre. Vous les croiserez sans peut-être même vous en apercevoir. Mais, si, vous savez, ces formes de coquillages, de flocons de neige… 

 

L’odorat

Peut-être en lisant ces lignes vous reviennent en tête des odeurs délicates, puissantes et familières : odeur terreuse du humus en sous-bois, fraîcheur des résineux et de l’air pur, humidité des feuilles, effluves des conifères, etc. 

Ce sont précisément ces molécules odorantes (les phytoncides et les terpènes) qui, provenant des huiles essentielles, nous sont bénéfiques. Elles stimulent même la production des hormones du bonheur : sérotonine et dopamine.

 

L’ouïe

Avez-vous déjà essayé de vous détendre en lançant une playlist de sons de la nature ? C’est très efficace, et pour cause ! Le bruit du vent dans les feuilles, des branches qui craquent, des oiseaux qui chantent, de l’eau qui s’écoule, ou même simplement du silence… Ces sons agissent directement sur notre système nerveux parasympathique, responsable de nos états de relaxation.

 

Le toucher

Enlacer les arbres, mais aussi les toucher, caresser les branches et faire glisser ses doigts sur les épines… est-il encore besoin de vous dire que vous vous sentirez mieux après ? Quelques précautions sont néanmoins nécessaires, étant donné la présence de mousses et insectes potentiellement urticants…

 

Le goût

 

Bon, on avoue, on ne vous conseillera pas de manger des feuilles. Mais pas loin ! Pour les plus expérimentés, la forêt regorge de ressources, il suffit de penser aux champignons. Mais vous pouvez aussi décider de rapporter quelques châtaignes à griller, ou des feuilles de tilleul pour des tisanes parfaites pour le coucher.

 

En pratique :

 

Vous êtes convaincu.e.s mais vous ne savez pas encore comment vous y prendre, surtout si vous avez des enfants ? 

  • Vous pouvez leur confier un appareil photo et leur demander de prendre en photo certaines formes, ou bien certaines couleurs, en jouant sur les zooms, les angles…
  • Récolter des feuilles et des morceaux d’écorces pour ensuite créer un joli tableau décoratif.
  • Une partie de cache-cache.

 

Et si vous êtes en ville ou trop loin d’une forêt, sachez que même avec une promenade en ville une fois par semaine vous atteindrez ces bienfaits, à condition de se concentrer sur les arbres, de les regarder, de respirer en pleine conscience. Vous pouvez repérer le chêne vert, indiqué en cas de stress, ou le bouleau, qui regonflerait l’estime de soi !

 

Bon dimanche, et on espère, bonne balade ! Et évidemment, à demain pour ouvrir une nouvelle case de notre calendrier de l’avent digital.

 

 

Vous trouverez la liste des études citées ici : https://www.natureandforesttherapy.earth/about/the-science

 

Vous pouvez aussi continuer vos lectures avec :

- Dr Qing Li, Shinrin yoku, l’art et la science du bain de forêt. First Edition, 2018. 320 p.

- Peter Wohlleben, La Vie Secrète des Arbres. Les Arènes, 2017. 260 p.

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